Ce n’est pas pour rien que les thrillers sont des romans populaires. Ils combinent la criminalité et le suspense d’un bon roman policier avec le danger et la pression d’une histoire d’horreur effrayante. Bien qu’il n’existe pas de méthode infaillible pour écrire un thriller réussi, il y a des moyens de s’assurer que votre histoire cochera toutes les bonnes cases.
Passons en revue les dix conventions du genre qui doivent être présentes dans votre roman à suspense afin de satisfaire ces lecteurs et d’écrire une histoire qui fonctionne.
Qu’est-ce qu’un thriller ?
Les gens confondent souvent les thrillers et les romans policiers parce qu’ils sont rangés ensemble dans les librairies. Mais il existe plusieurs différences entre les deux genres, que vous devez comprendre si vous voulez écrire un thriller qui fonctionne. Roman policier, thriller, polar, quelle différence ?
Dans un roman policier, le protagoniste doit découvrir qui a commis un crime qui s’est déjà produit. Le détective ou le limier fait avancer l’histoire en essayant de découvrir l’identité du criminel.
Un thriller est centré sur un crime qui est sur le point de se produire… à moins que le protagoniste ne puisse l’arrêter, bien sûr. Dans un thriller, le lecteur connaît souvent l’identité du méchant dès le début, et observe parfois ses épaules alors qu’il se prépare à commettre le crime. Contrairement aux mystères, les thrillers sont menés par l’antagoniste.
En outre, les thrillers peuvent avoir n’importe quel ton ou style, se dérouler dans n’importe quel lieu ou n’importe quelle époque, et présenter différents niveaux de danger ou de violence. Ils peuvent comporter différentes intrigues secondaires, tant que la quête pour déjouer et arrêter le méchant reste l’objectif principal du roman.
Qu’est-ce qu’un thriller ?
Les gens confondent souvent les thrillers et les romans policiers parce qu’ils sont rangés ensemble dans les librairies. Mais il existe plusieurs différences entre les deux genres, que vous devez comprendre si vous voulez écrire un thriller qui fonctionne. Roman policier, thriller, polar, quelle différence ?
Dans un roman policier, le protagoniste doit découvrir qui a commis un crime qui s’est déjà produit. Le détective ou le limier fait avancer l’histoire en essayant de découvrir l’identité du criminel.
Un thriller est centré sur un crime qui est sur le point de se produire… à moins que le protagoniste ne puisse l’arrêter, bien sûr. Dans un thriller, le lecteur connaît souvent l’identité du méchant dès le début, et observe parfois ses épaules alors qu’il se prépare à commettre le crime. Contrairement aux mystères, les thrillers sont menés par l’antagoniste.
En outre, les thrillers peuvent avoir n’importe quel ton ou style, se dérouler dans n’importe quel lieu ou n’importe quelle époque, et présenter différents niveaux de danger ou de violence. Ils peuvent comporter différentes intrigues secondaires, tant que la quête pour déjouer et arrêter le méchant reste l’objectif principal du roman.
Que sont les scènes obligatoires et les conventions ?
Les conventions sont un ensemble raisonnablement bien défini de rôles, de décors, d’événements et de valeurs propres à un genre. Ce sont des éléments que les lecteurs s’attendent intuitivement à trouver dans une œuvre de fiction de genre, qu’ils en soient conscients ou non.
Les scènes obligatoires sont les événements clés, les décisions et les découvertes qui font avancer le protagoniste dans son voyage. Ce sont ces scènes clés qui susciteront des réactions émotionnelles chez le lecteur et qui, associées aux conventions de votre genre, lui donneront l’expérience qu’il recherche.
En d’autres termes, si vous ne présentez pas les scènes et les conventions obligatoires de votre genre, votre histoire ne fonctionnera pas. Quelles sont donc les conventions d’un thriller ? Jetons un coup d’œil (attention : spoilers à venir).
Quelles sont les conventions d’un thriller ?
#1. Un crime
Il faut qu’il y ait un crime qui indique la présence d’un grand méchant. Parfois, le méchant a déjà commis d’autres crimes avant que nous n’entrions dans l’histoire à la première page, par exemple s’il s’agit d’un tueur en série. Dans la plupart des cas, le protagoniste ressent la menace d’un crime que le méchant a l’intention de commettre.
Études de cas : Dans Gone Girl, Nick rentre du bar et découvre que sa femme, Amy, a disparu.
#2. Une ou plusieurs victimes
Dans un thriller, il doit y avoir au moins une victime. Il peut s’agir de cadavres, d’otages ou de personnes disparues.
Études de cas : Dans Gone Girl, il semble d’abord qu’Amy soit la victime parce qu’elle a disparu. Au milieu de l’histoire, nous apprenons qu’Amy est vivante et qu’elle essaie de faire accuser son mari, Nick, de son meurtre. À ce moment-là, Nick devient la victime. Les ex-petits amis d’Amy sont également des victimes. Découvrez 3 films tirés de romans policiers.
#3. Un méchant de premier plan
Le méchant dans un thriller n’agit pas par raison. Il peut avoir l’intention d’anéantir, de dévaster ou de conquérir le pouvoir aux dépens d’autrui. Il est intelligent et incroyablement puissant. Il se manifeste parfois sous la forme d’un grand criminel, d’un meurtrier en série, d’un méchant manipulateur, etc. Il s’agit généralement d’un être humain, et non d’une bête ou d’un monstre.
Études de cas : Dans Misery, Annie Wilkes est délirante et obsédée par les personnages fictifs des romans de Paul Sheldon. Elle ne supporte pas que Paul ait « tué » Misery Chastain et l’oblige à réécrire le destin de Misery dans une nouvelle version.
#4. Indices
Tout au long de l’histoire, le protagoniste suit une série d’indices afin de trouver et/ou de piéger l’ennemi. Certains de ces indices sont « vrais », c’est-à-dire qu’ils rapprochent le protagoniste de la vérité, mais la plupart sont des impasses ou des faux-fuyants qui égarent temporairement le protagoniste et le lecteur.
Études de cas : Dans Gone Girl, Amy a laissé à Nick une « chasse au trésor » pleine d’indices pour non seulement le piéger, mais aussi pour l’aider à réaliser qu’il a été piégé.
#5. Un discours à la gloire du méchant
Un moment où un ou plusieurs personnages parlent de la brillance de l’antagoniste. Cela peut se produire au cours d’une conversation, dans des lettres, dans un article de journal, à la télévision, etc. Parfois, il s’agit d’une révélation où le personnage rassemble des informations dans son esprit et se rend compte qu’il a affaire à un grand méchant.
Études de cas : Dans Misery, Paul Sheldon trouve un album de photos qui contient des coupures de journaux détaillant tous les meurtres d’Annie et la façon dont elle a été renvoyée de son poste d’infirmière. Ces coupures, ainsi que le comportement d’Annie, montrent à Paul à qui il a vraiment affaire.
#6. Un objet de désir
Le méchant essaie d’obtenir quelque chose, d’accomplir ou de réaliser au cours de l’histoire. En général, le crime commis au début de l’histoire contient un indice.
Études de cas : Dans Gone Girl, Amy veut faire accuser son mari de meurtre parce qu’elle sait qu’il a eu une liaison.
#7. Une course contre la montre
Ou une sorte de délai dans lequel le protagoniste doit découvrir qui est l’antagoniste et l’empêcher de faire plus de mal.
Études de cas : Dans Misery, Annie dit à Paul qu’elle a l’intention de les tuer tous les deux lorsqu’il aura fini d’écrire le livre.
#8. Des vies en jeu
Dans un thriller, il doit y avoir plus d’une vie en jeu. Et finalement, la vie du protagoniste sera en jeu lorsqu’il ou elle se rapprochera de la confrontation ou de l’arrêt du méchant.
#9. Une fausse fin
À la fin, lorsque tout semble terminé, l’antagoniste rebondit pour défier le protagoniste une dernière fois.
Études de cas : Dans Misery, Paul semble avoir tué Annie, mais elle revient à la vie pour le défier une dernière fois.
Voilà donc les 9 éléments que tout roman à suspense doit comporter pour satisfaire les amateurs du genre !
Si vous voulez que votre thriller « fonctionne » et qu’il satisfasse les amateurs du genre, assurez-vous de respecter chacune des conventions énumérées ci-dessus. Retrouvez aussi notre guide du roman policier pour les jeunes auteurs.
👉 Discutons-en dans les commentaires : Avez-vous ces conventions dans votre roman à suspense ? Si ce n’est pas le cas, comment pouvez-vous ajouter ce qui manque ? Pouvez-vous identifier ces conventions dans vos livres ou films à suspense préférés ?